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Au cours d’une cérémonie présidée avant-hier au Café de Rome par Cheikh Tidiane Sarr, représentant le ministre des Sports, les différents participants au championnat national de jeu de dames ont été fêtés par la fédération en présence du vice-président du Cnoss, Issa Mboup, au nom du président Diagna Ndiaye, parrain du tournoi. Bassirou Bâ qui a fait un parcours exemplaire a terminé en tête suivi de Ndiaga Samb, Abdoulaye Der et Modou Seck dit Gaïndé. Le quarté a reçu, respectivement, des enveloppes de 600.000 FCfa, 400.000 FCfa, 200.000 FCfa et 100.000 FCfa. Les deux premiers ont reçu également des trophées. Transmettant les félicitations du ministre des Sports, Mbagnick Ndiaye, Cheikh Tidiane Sarr a assuré les damistes du soutien des hautes autorités pour réussir leur mission. Il les a invités à investir l’école et l’université pour faire bénéficier la jeunesse de ce jeu de l’esprit.
Il s’est également dit très optimiste à propos des prochaines compétitions internationales avant de promettre le soutien du ministère dans cette perspective. Représentant M. Diagna Ndiaye, le vice-président du Cnoss a, séance tenante, pris l’engagement que son organisation prendra une partie des billets pour le déplacement de septembre aux Pays-Bas où se disputeront les championnats du monde.

Pour sa part, Moustapha Diop, président de la Fédération de jeu de dames et du comité Ethique de la Commission mondiale est revenu sur ce championnat qui a démarré avec 20 joueurs au 1er tour dont 12 venant des régions. A l’arrivée, 8 avaient été qualifiés dont 3 Gmi. Malgré l’absence des sponsors, le président a dit que la fédération a pu organiser 3 compétitions open avant de demander la consolidation des acquis et la préparation des joutes à venir.

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Bassirou Bâ, couronné pour la 4ème fois : « L’Etat doit nous soutenir »
A 61 ans, le champion du Sénégal, Bassirou Bâ, vainqueur de la Coupe du chef de l’Etat, s’est dit fier de décrocher ce 4ème trophée. « Ce n’était pas facile de remporter ce titre face à un champion comme Ndiaga Samb, mais je remercie mon « grand-place » qui m’a soutenu », a dit Bassirou Bâ. Selon lui, l’Etat doit soutenir le jeu de dames grâce à une répartition plus équitable des ressources aux fédérations car à l’heure actuelle, le joueur de dames est très proche de l’ingénieur. D’ici septembre, a-t-il dit, il faut, au moins, que 2 tournois nationaux soient organisés pour aider les représentants du Sénégal à mieux se préparer.
L’avenir du jeu de dames au Sénégal, selon Bassirou Bâ, dépend de l’organisation et de la mise en place d’une direction technique et la désignation d’entraîneurs nationaux pour les différentes catégories.

El. H. A. THIAM

 

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